Hôtel de Maître Ixelles (1998)

Client

Réalisation professionnelle

Superficie

550 m2 sur 4 niveaux

Situation

Ixelles (Belgique)

Période

1998

1998  : rénovation et de la restauration complète d’un Hôtel de Maître de style « Beaux-Arts » situé au n° 104 dans la célèbre Avenue Louis Lepoutre à Ixelles (Bruxelles), faisant partie d’une enfilade d’immeubles du même style allant du n° 88 au n° 110, construits entre 1905 et 1914.

Cet immeuble avait été complètement désossé par une firme de ventes de meubles pour en faire des bureaux, salles d’exposition et locaux de stockage. De ce fait, des percements et dégradation de toutes sortes y ont été commises, sans aucun respect pour la noblesse de cette architecture particulièrement raffinée.

D’importants travaux de gros-oeuvre y ont été réalisés pour retrouver la volumétrie d’origine de l’immeuble. Les six niveaux ont été complètement réaménagés, avec l’installation de toutes les commodités nécessaires pour pouvoir y mener une vie confortable de retraités et recevoir les enfants et petits-enfants. La totalité des chassis a été remplacée par des chassis à double-vitrage isolants thermiques, tout en préservant scrupuleusement leur aspect d’époque. Uu grand nombre de placard ont été créés, afin de dégager les espaces de vie dans les chambres et suites.  Les moulurations dégradées des plafonds ont été restaurées et complétées pour retrouver leur état d’origine.

“La création d’une vaste et lumineuse véranda donnant sur le jardin fut le réel challenge de cette restauration”

En outre, la façade arrière a été complètement remaniée, avec au premier étage de l’immeuble, la création d’une cuisine prolongée par une avancée sous forme de véranda donnant sur une large terrasse en surplomb du jardin. Au dernier étage, un appartement donne sur une large terrasse orientée plein Sud avec vue sur le vaste carré de verdure typique de l’intérieur des « pâtés » (ou îlots urbains) des maisons Bruxelloises.

Des emplacements de parking pour cinq voitures ont été aménagés sous la surface du jardin, accessibles par une rampe aboutissant  au niveau des caves à partir du niveau de  l’entrée cochère et permettant en même temps d’accéder aux anciennes écuries transformées en maison de gardien situées au rez du fond du jardin.

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