En 2001, Henri Lust fait l’acquisition du CHÂTEAU DE CLERMONT EN QUERCY (France), château féodal du XIIIe s (inscrit à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques (ISMH). Ruiné une première fois par la guerre de Cent ans.
Reconstruit au début XVIe s. dans le style de la 1ère Renaissance, selon un plan constitué d’un grand quadrilatère carré cantonné de 4 imposantes tours rondes d’un parfait classicisme partiellement ruinées après la Révolution, dont l’une d’elle contient avec une remarquable voûte à liernes et tiercerons classée Monument Historique (MH, et dont subsistent d’importantes salles souterraines voutées datant du Moyen-Age.
Lors de la Révolution, il devient bien national et est pillé et livré aux démolisseurs pour servir de carrière de pierres.
Séduit par ce patrimoine en perdition, Henri Lust et son épouse décident de le relever de ses ruines. Sitôt les travaux terminés, ils décident d’en faire un lieu de rencontre, d’expositions et de concerts.
Lauréat en 2005 du « PRIX MADAME FRANÇOIS PINAULT » décerné par « l’Association des Vieilles Maisons Françaises », pour les travaux de restauration qui ont été effectués dans les règles de l’art.
Chaque année de 2005 à 2012 le château ouvrit ses portes pour les « JOURNÉES DU PATRIMOINE ». Durant cinq années consécutives, de 2007 à 2012, eurent notamment lieu dans la grande salle voûtée et la grande cour d’honneur du château, des concerts de musique de chambre dénommé « les ESTIVALES DE CLERMONT » qui ont accueilli régulièrement plus de 200 personnes venant de tous horizons.Le premier concert en 2007 a eu l’honneur d’avoir la présence de son Altesse Royale le « PRINCE HENRIK DE DANEMARK ».
Sur ces entrefaites, il demanda à JEAN-FRANÇOIS VAN CAULAERT, archiviste, licencié en Histoire et Archéologie de l’Université Catholique de Louvain et spécialiste en Histoire Rurale du Bas Moyen-Âge, de rechercher l’origine et l’histoire du château. Ce dernier, après des années de travail acharné, édita en 2010 un ouvrage : « DÉCOUVRIR LE CHÂTEAU DE CLERMONT (à Linars)», ouvrage remarquable et abondamment référencé, retraçant neuf cent ans de l’histoire du château.
Cette réalisation a fait l’objet de nombreuses publication, notamment dans « DIRE LOT »n° 206 de juillet-août 2002 sous le titre « Le Château de Clermont, sentinelle du Haut Moyen Age au coeur de la Bouriane » ; LE MEDIEVISTE » de décembre 2005-janvier 2006 sous le titre « Château de Clermont, une Renaissance » ; QUERCY PASSIONS de février-mars 2008 sous le titre « L’Esprit des Lieux – La miraculeuse résurrection du château de Clermont » ; « L’ÉVENTAIL » n° 9 de novembre 2009 sous le titre « Le château de Clermont, une Renaissance » ; L’EXPRESS » du 25 au 31 juillet 2012 sous le titre « La Renaissance de Clermont ».
EXTENSION SOUS FORME D’UNE SERRE des restes d’un bâtiment partiellement détruit situé dans la cour fermée du château. Extension, c’est la création d’un bâtiments neuf, dans la continuité (même style) ou avec une rupture stylistique. Dans ce dernier cas, la construction nouvelle doit avoir un caractère assez fort pour s’intégrer et signer l’ouvrage.
Extrait d’un dépliant édité par l’Association des MAISONS PAYSANNES DE FRANCE relatif à l’extension de la dépendance située dans la cour du château :
« Pour restaurer, il aurait fallu connaître l’état originel du bâtiment placé dans la cour d’un château classé M.H. Ici la création d’une extension avec rupture de style a été choisie ; elle apporte une animation des matériaux et de la luminosité, elle signale la contemporanéité et montre ainsi la possibilité d’une solution architecturale pour un système de chauffage passif. Sans ambiguïté, cette tension réalisée par l’architecte Henri Lust offre la possibilité de revenir à l’état antérieur ».